Malgré les histoires d’horreur, le non-paiement de la pension alimentaire vous rattrapera

Un bon ami de notre cabinet d’avocats est tombé sur un post de média social qui donne à réfléchir la semaine dernière. Il a été écrit par un de ses amis qui a vécu un divorce difficile il y a quelques années, et sans trop donner de détails sur ce post, la frustration était clairement à son comble lorsque la femme a partagé le fait que son ex-mari n’avait pas payé un seul centime de pension alimentaire depuis six mois.

Logiquement, elle savait, avec l’aide de son avocat, que les tribunaux rattraperaient assez vite son « ex mauvais payeur ». Mais elle doit faire tout ce qu’elle peut pour gagner assez d’argent pour garder un toit pour ses enfants.

Vous êtes probablement en train de lire cela en pensant : « Comment peut-il s’en tirer comme ça ?

Six mois, c’est long pour éviter une pension alimentaire ».

Il est clair que nous ne prétendons pas connaître les détails de leur situation. Mais je peux vous promettre avec une certitude absolue que son ex-conjoint travaille sur du temps emprunté. Son avocat (à supposer qu’il en ait un) ne peut pas l’empêcher de payer la pension alimentaire. En fait, non seulement il devra continuer à payer la future pension alimentaire pour enfants, mais il remboursera ce qu’il doit en arriérés. Rester à l’écart, être délibérément sous-employé ou au chômage, ou prétendre qu’il ne peut pas payer n’éliminera pas son obligation.

Y a-t-il des moyens pour lui de réduire ses paiements ? Absolument – mais avec une autorisation, bien sûr.

Malgré les histoires d’horreur comme celle mentionnée ci-dessus, le fait de ne pas payer la pension alimentaire vous rattrapera. Voici quelques moyens de punir un parent qui ne respecte pas ses obligations alimentaires ou qui refuse de payer la totalité de la pension.

• Des amendes sévères
• La prison
• Paiement des frais d’avocat de la personne à qui vous devez la pension alimentaire.
• Suspension du permis de conduire
• Privilèges sur les comptes bancaires, la retraite, l’assurance vie et les biens immobiliers